Photo d’une carte sur laquelle on peut lire No one is you and that is your power (« Tu es unique, et c’est là ta force »).
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Brianna

Tu es unique, et c’est là ta force

J’adore toutes mes reproductions artistiques, mais celle-ci, placée au-dessus de mon ordinateur de bureau, a toujours occupé une place spéciale dans mon cœur. On peut y lire « tu es unique, et c’est là ta force », phrase qu’on attribue généralement au chanteur-compositeur Dave Grohl.

L’autre jour, j’étais face à moi-même, en train de critiquer sévèrement mon dernier projet. C’est ce que les professionnels appellent le syndrome de l’imposteur. Je me comparais aux autres membres de ma communauté, à des écrivains aux publications nombreuses et au grand nombre d’abonnés sur Twitter, et j’avais l’impression de n’avoir rien à offrir. Écrire est difficile. L’aspect marketing l’est plus encore. Pourquoi me démenais-je autant alors que ça paraît si facile pour d’autres? Je n’étais peut-être pas faite pour être autrice, après tout. Peut-être valait-il mieux abandonner.

Puis j’ai relevé la tête.

Tu es unique, et c’est là ta force.

« Cela fait toute une décennie que je porte ces histoires, que je m’en occupe comme je m’occupe de mes succulentes et de mes plantes en pot. »

Les coucher sur papier est difficile. Je suis sûre que les publier sera tout aussi ardu. Mais ce sont mes histoires. Les miennes. Et elles regorgent de tout ce que j’aime, allant des contes de fées dans l’espace jusqu’à la représentation des personnes handicapées.

Elles ne sont pas parfaites. Mais ce sont les miennes. Et c’est ce qui fait leur force. Mes histoires sont un curieux amalgame de rêves et d’expérience. Si je leur rends justice et que je les écris bien, elles ne ressembleront à rien d’autre. Elles auront des défauts, seront parfaitement honnêtes et seront la quintessence de ce que je suis.

« C’est quelque chose de puissant, même si le monde – ou votre discours intérieur – prétend le contraire. »